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    Le Sanctuaire

    Saint Seiya Le Sanctuaire, raconte les péripéties de seiya et ses amis  pour délivrer le Sanctuaire de l'influence maléfique du Grand Pope. Lorsque que Saori, arrive là-bas elle recoit une fléche d'or en pleins coeurMû explique à Seiya que si la flèche n'est pas retirée avant les douze heurs restante elle mourra. Les chevaliers de bronze entreprenne alors l'ascension des douze maisons chacune gardés par le chevalier qui lui correspond (sauf Mû et Dohko qui aide les chevaliers)

    à la fin de leurs périples, ils apprendrons que le Grand Pope actuelle n'est t'autre qu'un imposteur, il s'agissait en fait du chevalier des Gémeaux qui s'était fait passer  pour le Grand Pope afin de pouvoir éliminer la la déesse Athna, contrôlé par son côte maléfique. La déesse Athéna sauvée elle lui pardonnera son geste 

    Nombres d'épisodes : 73  disponible sûr YouTube en VF et sûr MangaCity.org en VOSTFR

     


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  • Bienvenue à toi chers chevalier, je te souhaite une bonne visite sûr ce blog où tu trouvera un récapitulatif de tout les arcs de cette magnifique série, et aussi une fanfiction que je co-écris avec un ami. Ainsi qu'une galerie d'image de tes chevaliers préférés. Je te remercie d'avoir lus cette petite présentation 

    CureMelody78


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  • Les paupières de la jeune fille papillonnèrent. Elle n’entendait pratiquement rien, comme si un bouchon bloquait les sons environnants. Elle releva douloureusement sa tête et avec sa main gauche se massa doucement la nuque. Elle regarda autour d’elle et son regard accrocha sur des lumières vives. Des rayons de lumières fusaient dans tous les sens. Avant de reprendre ses esprits tout à fait, son ouïe revenue totalement. En se relevant elle fut secouée de tout son être, un tir l’avait frôlé. Reprenant instantanément ses esprits de disciple de Chevalier de Bronze du Zodiaque, elle courut rejoindre son Maître qui se battait face à leur ennemi.

    Elle se plaça aux côtés de Ikki, Chevalier du Phoenix, son maître. Il semblait épuisé, il suait. D’un hochement de tête il lui intima ce qu’elle avait à faire. Elle s’avança devant lui tandis qu’il commençait à esquisser certains mouvements.

    - Je ne vous laisserai pas gêner mon Maître.

    - Oh, tu es réveillé, petit Princesse ? Ne sais-tu pas qu’il ne faut pas sauter l’heure de la sieste ? dit une voix féminine.

    Hageshi, s’attendant à un adversaire masculin, releva la tête et regarda son adversaire. La surprise fut grande quand elle découvrit une jeune femme élégante, se déhanchant comme un top model. Elle garda une certaine distance puis s’arrêta, son regard se fit dur. Elle écarta les jambes et chantonna en levant les bras :

    - Waitô Rozu Ame.

    Au début rien ne se produisit. Puis l’air se mit à vibrer et des centaines de roses se matérialisèrent dans le ciel. Hageshi eu le temps de lever la tête pour les voir fondre sur eux.

    - Je ne te laisserai pas faire ! Sutāraito Hikari ! s’écria-t-elle.

    Elle leva les bras en l’air et libéra une grande quantité de cosmos. Des centaines de lignes de lumières apparurent immédiatement et foncèrent vers le ciel. Elles rentrèrent en contact des roses blanches et les déchirèrent en milliers de pétales carbonisés.

    - Princesse, ne perdez jamais votre adversaire de vue ! susurra l’ennemi à son oreille.

    Hageshi surprise voulu reculer mais il était trop tard. Son adversaire appliqua sa paume entre ses côtes et libéra une forte quantité de cosmos. Avant de décoller, Hageshi s’agrippa au poignet de son antagoniste et l’emporta dans son vol. Quand elle toucha le sol, elle maintint fortement le poignet et attira son ennemi dans chute.

    Le gravier griffa le dos d’Hageshi, ce qui la fit grimacer. Elle relâcha sa prise et son adversaire en profita pour se relever rapidement.

    - Tsss. Moi qui te pensais insignifiante, tu me gênes. Tu as mérité de connaître mon nom. Heart Thief, pour votre déplaisir.

    Sur ce, Thief se retourna et fonça sur Ikki.

    - Maître, non !

    Hageshi se releva immédiatement et s’élança à la suite de la rose. Elle accéléra sa course mais Thief atteignait déjà le Chevalier.

    - Chevalier, vous aussi vous n’auriez pas dû sauter la sieste… commença Heart Thief.

    Ikki s’était retourné d’un seul coup, frappant Thief au visage. Sans lui laisser le temps de réagir il enchaîna avec sa technique l’Illusion du Phoenix. Les yeux de Heart devinrent vides immédiatement et elle arrêta de bouger. Elle prit lentement sa tête dans les mains et son visage se tordit dans un rictus de terreur pure. Elle tomba à genoux et ouvrit la bouche pour hurler, mais aucun son ne sortit.

    - Vite, Hageshi, on s’en va, dit Ikki essouflé.

    - Très… très bien.

    Hageshi suivit sans rien ajouter.



    - Que se passe-t-il, mesdemoiselles, pourquoi une telle réaction ? demanda Saori surprise.

    Les trois disciples se regardèrent et évitèrent le regard de la Déesse.

    - Des… problèmes de jeunesse, dit rapidement Tsumetai.

    Elles s’excusèrent et rejoignirent les Chevaliers. Elles se mirent derrière leur maître respectif et se turent. Saori étonnée de ce comportement retourna près du lit et se plaça entre Shiryu et Hyoga. Ils discutaient tranquillement quand soudain Shun eu un violent mouvement de recul. Sous l’incompréhension de tous il s’appuya sur le mur contre lequel le lit de Seiya était calé. Il essaya de reprendre son souffle et se concentra.

    Iona, pour la première fois, réagit avant les autres :

    - Maître ?

    Shun ne répondit pas de suite.

    - Maître, tout va bien ?

    Il souffla et prit la parole :

    - J’ai juste… un mauvais pressentiment. A propos d’Ikki.

    Il dit cela doucement, d’une voix blanche. Il s’assit sur une chaise près du lit de Seiya et tenta de se remettre de ses émotions. 

    Après quelques secondes de silence, chacun recommença à discuter sauf Tsumetai qui observait Shun plongé dans un trouble indéfectible. Prise d’une idée folle et elle attrapa l’étui de son violon sur la petite table à disposition dans la chambre et l’ouvrit. Elle en sortit un magnifique violon âgé et joliment veiné. Elle le cala contre son épaule et saisit l’archet. Elle mit sa tête contre le bois souple de son instrument et fit glisser son archet sur les cordes avec une précision et une dextérité infinie. Le visage serein, la violoniste était concentrée.

    La pièce fut instantanément plongée dans un abysse de note délicate et apaisante. Tous s’étaient tus. Chacun s’était retourné pour observer Tsumetai. Même Shun releva la tête pour écouter ce son mélancolique et nostalgique. Il fut soulagé de la pression qui l’acculait depuis quelques minutes. Il avait l’impression qu’une chaleur avait emplit son cœur.

    La fenêtre ouverte déversait ce flot de notes dans le ciel nocturne. L’air même semblait se réchauffer au dehors.



    Une douce musique flottait dans l’air quand un homme et une jeune fille arrivèrent dans l’enceinte de l’hôpital. La fille releva la tête et reconnu immédiatement ce son si doux. Elle était surprise de l’entendre à nouveau.

    - Maître… Maître vous entendez cette musique ? demanda-t-elle incertaine.

    Ikki releva la tête et écouta. Il perçut les notes lointaines et se sentit aussitôt apaisé. Comme si la fatigue et l’épuisement dû au combat s’était envolé. Il acquiesça d’un hochement de tête et continua sa marche, Hageshi sur ses talons.

    Ils passèrent l’accueil et se dirigèrent vers l’ascenseur. Ils montèrent en silence les étages et sortirent de la cabine pour tourner à gauche. Ils s’arrêtèrent deux chambres plus loin. La douce musique s’échappait de la porte. Ikki sans aucune gêne ouvrit la porte et s’avança dans la pièce. Hageshi s’aventura également dans la chambre et posa son regarda sur la fille qui jouait du violon.

    Quand Tsumetai la vit elle eu une telle surprise qu’elle faillit en faire une fausse note. Son visage se crispa et elle écourta sa mélodie. Elle délia ses bras et regarda son public. Tous affichaient un sourire ravi. Précautionneusement, Tsumetai rangea son violon et son archet.

    - Bonsoir à tous, dit posément Ikki.

    - Bonsoir, salua Hageshi en se penchant en avant.

    Les retrouvailles se passèrent sans accroc, sauf du côté des disciples. Les trois autres ne regardèrent pas la nouvelle venue. Celle-ci se présenta toutefois aux autres Chevaliers ainsi qu’à Saori.

    Peu de temps après, tous laissèrent Seiya seul dans sa chambre. Avant de partir Tsumetai serra la main de Seiya doucement, ses origines françaises refaisant surface.



    Quelques jours plus tard Seiya marchait correctement à nouveau et avait reprit des forces. Il était autorisé à quitter l’hôpital en fin de semaine. Ce qui tombait très bien puisqu’ils étaient tous invités au concours en binôme auquel Tsumetai participait. Elle avait déjà trouvé un coéquipier qui l’accompagnerait au piano. D’après ce qu’ils avaient apprit, elle le connaissait depuis quelques temps.

    Le Chevalier de Pégase se faisait une joie d’y assister avec ses camarades. Il pourrait ainsi écouter à nouveau Tsumetai jouer du violon. Il se demandait qui pouvait bien être ce pianiste qui l’accompagnait. Il le découvrirait bien vite.

    Il fut tiré de ses pensées par Saori qui franchit le seuil de sa chambre.

    - Oh, déjà levé, Seiya ?

    - Oui depuis quelques minutes. Tout est si calme dehors.

    Il appuya son front contre la vitre et regarda la cour de l’hôpital. Saori contourna le lit et le rejoint. Quand elle regarda à travers la vitre elle vit d’abord son reflet et durant presqu’une seconde cru apercevoir une silhouette rose vif.

    Elle prit deux seconde pour s’assurer que personne d’autre n’était dans la pièce puis dit doucement :

    - J’espère simplement que le calme saura régner, Chevalier.

    Il la regarda et après avoir enregistré ses paroles, il lui sourit.

    - Si on allait se promener ? proposa-t-il.

    - Ma foi, pourquoi pas.



    Arrrh, non, vraiment. Ca ne change rien, il faut le prendre plus haut. Et l’attaquer plus vivement, d’accord Samuel* ?

    Le dit Samuel hocha la tête. Tsumetai soupirait longuement. Elle replaça son violon sur son épaule et délicatement attaqua les premières notes. La, Mi, Do, La… Tsumetai ressentit chaque note des deux premières mesures avant de laisser son partenaire jouer. Il posa ses doigts de la main droite pour la mélodie sur les touches La, Do, Mi, La tout en plaquant la basse, une octave en Fa, de la main gauche.

    Ils jouèrent les deux premières minutes sans problème. Quelques passages difficiles les ébranlèrent mais ils ne lâchèrent pas. La salle de musique du conservatoire s’emplit de leur art.

    Au bout de dix minutes ils arrivèrent à bout du premier mouvement de ce morceau titanesque. Essoufflés, fatigués et ruisselant de sueur ils se regardèrent fiers d’eux-mêmes. Des applaudissements les tirèrent de leur rêverie et ils cherchèrent la source de ce bruit.

    - Bravo ! C’était grandiose. Mais ton attaque du Mi, Tsumetai était un peu trop incertaine. Cela ne doit pas se ressentir. Pareil de ton côté, un peu plus loin tu hésites trop sur certains accords Samuel.

    - Merci Monsieur Hisaishi, répondirent les deux musiciens ensemble.

    Ils enregistrèrent les remarques données par leur professeur et se remirent aussitôt au travail pour se perfectionner.



    - Attends, Saori, je vais chercher le journal juste là.

    Seiya se dépêcha et revint quelques minutes plus tard avec le quotidien. Il regarda la une puis tourna les pages. Un titre attira son attention : « Incidents dans divers conservatoires, toujours inexpliqués. ». Il lut l’article et n’écouta pas Saori parler de l’architecture du grand bâtiment se situant en face d’eux.

    - Dis… Tu m’écoutes ? demanda-t-elle soudain.

    Tiré de sa lecture il tendit simplement le journal à la Déesse après avoir finit les dernières phrases.

    - Qu’est-ce que tu en penses ?

    Elle prit le journal et étudia l’article. Aucun plis n’apparut sur le front de Saori, comparé à celui de Seiya quand il découvrit l'écrit.

    - Je devrais en penser quelque chose ?

    - Oui… enfin non, je ne sais pas. Ce n’est pas grave, que me disais-tu ? enchaîna Seiya en se grattant la tête, toujours préoccupé par le prénom inscrit sur cette feuille de papier : Aki.

    Ils avancèrent vers ce grand bâtiment imposant et Saori reprit ses explications, contente. Après quelques minutes ils décidèrent de se promener dans un des grands parcs de la ville. Ils changèrent de trottoir, bien encombré à cette heure de la journée.

    Ils passèrent sous le portique et marchèrent le long de diverses fleurs, qui déversaient un merveilleux parfum. Un sentiment bucolique les emplit tous deux. Quand ils virent une grande libellule bleue argentée ils se regardèrent pour se prévenir l’un l’autre. Ils rirent quelques secondes après. En s’esclaffant ils se frôlèrent les mains et se contemplèrent gênés.

    La journée continua comme si de rien n’était, sans encombre.



    Encore une fois d’accord? demanda Tsumetai épuisée.

    Si, d’accord. Une fois, après on s’arrête OK On n’est pas des machines Tsumetai, dit Samuel en riant.

    Elle rit aussi et reprit son sérieux pour démarrer. Après cette nouvelle session ils arrêtèrent. Ils se félicitèrent et Tsumetai rangea son violon.

    Prêt pour demain ? dit le pianiste.

    Bien sûr ! Et toi ?

    Un peu stressé, mais ça va.

    N’y pense pas. Dis toi simplement que tu es libre, et que la musique est une fenêtre sur ce que tu as de plus précieux.*

    Il sourit et cela lui réchauffa le cœur de voir que sa partenaire avait la même conception de la musique que lui. Ils continuèrent à échanger avant de quitter le conservatoire. Il faisait déjà nuit dehors. La montre de Tsumetai indiquait 22 heures 37. Le concours débuterait environ vers 15 heures et ils passeraient les derniers. Une place assez dure à tenir mais ils étaient confiants. Samuel proposa de raccompagner Tsumetai, celle-ci accepta gênée. Le jeune garçon habitait à l’opposé de l’hôtel où séjournaient la disciple et son Maître.

    Ils discutèrent de musique et du concours avant de se séparer. Français tous les deux ils se séparèrent en se faisant la bise.



    - J’appelle Hazu Ashimoto au violon et son support, Yushi Kajime au piano. Les suivants préparez-vous !

    Les musiciens s’avancèrent sur la scène. L’assemblée discutait en attendant le début du morceau. Saori dit aux autres que le passage de leur amie ne tarderait pas à arriver. Tous se turent quand les musiciens démarrèrent. Le son du violon emplit toute la salle. Puis le piano commença. Ils arrivaient à se synchroniser mais certains passages étaient complètement en désaccords. Depuis les coulisses Tsumetai et Samuel regardaient leurs adversaires s’escrimer sur leur partition.

    Ils ne gagneront pas… commença la jeune fille.

    Non, tu as remarqué toi aussi ?

    Oui. Ils ne sont pas faits pour jouer ensemble. Avec personne. Ce sont deux solistes.

    Ce qui expliquent leur moment de désharmonie complète. Ils sont suffisamment doués, nous ne sommes pas choisis au hasard ici, pour s’accorder à certains moments mais pas assez pour l’être tout le long du morceau.

    Je suis d’accord. Regarde la violence avec laquelle elle attaque les notes. Elle n’accueille pas la musique, elle la chasse, se désespéra Tsumetai en observa sa concurrente.*

    Dans la salle, le jury prenait déjà des notes. L’un soufflait, l’autre mangeait. Un attendait le prochain passage sans se cacher. Le public semblait apprécier mais sans plus. Le charme n’opérait plus. Le pianiste s’arrêta sur une fausse note, la dernière du morceau, ce qui lui valu un regard meurtrier de sa partenaire. Le juré qui bâillait allégrement durant la prestation raya sans aucun état d’âme leurs noms de sa liste, avec un sourire mesquin.

    Le chauffeur de salle reprit immédiatement la parole en saluant la performance des deux candidats. Quand la fille passa le rideau elle estampilla directement son acolyte en lui disant que tout était de sa faute. Ils se prirent la tête jusqu’à leur loge où ils continuèrent de se crier dessus.

    - J’appelle à présent Tsumetai… e-heum, Tsumetai et son partenaire… Aki.

    Seiya se releva immédiatement dans son siège comme si un insecte l’avait piqué. Tsumetai se retourna vers Samuel et celui-ci vit de l’incompréhension dans son regard.

    C’est moi Aki, sourit-il. Je suis français et en France on m’appelait Samuel. Tu vois réellement un Japonais m’appeler Samueru ? ria-t-il.*

    Elle rit et s’exclama :

    - Let’s go Samueru !

    Ils se dirigèrent vers la scène. Seiya avait le regard braqué sur celle-ci. Le présentateur qui s’impatientait les rappela. Quand il les vit arriver, bougon il lança le top départ.

    Samuel/Aki s’installa à son piano et prépara ses mains sur le clavier ainsi que son pied sur la pédale. Tsumetai posa son violon sur son épaule et inspira bien fort.

    - Nous allons vous jouer le premier mouvement de la Neuvième Sonate, nommée, "Kreutzer", de Beethoven. Nous allons vous partager le meilleur de nous-mêmes. Nous espérons que cela vous plaira.

    Après cette déclaration elle regarda Aki qui lui sourit. Détendue elle attaqua le morceau en douceur. Le jury se pencha pour mieux observer ce début de prestation.

    Les notes s’élevaient dans le conservatoire, le public les écoutait captivé. Les notes du piano les plongèrent dans une douce mélancolie. Quand les doigts d’Aki touchaient le piano, à chaque note enfoncée, Seiya ressentait quelque chose en lui. Quelque chose de bizarre, de connu et en même temps il n’arrivait pas à clairement savoir ce que cela était. Un bruit sourd se fit entendre, rompant quelque peu le charme. Par la suite il fut communiqué qu’un projecteur s’était détaché. Cela ne perturba pas les musiciens.

    Plus le morceau avançait, sans aucune fausse note, plus Seiya le ressentait. Il ne pouvait décrocher son regard d’Aki. Vers la fin du morceau il ouvrit grand les yeux. Il avait comprit, il savait. Il l’avait clairement perçu. Quand Aki frappa la dernière note, avec son index, Seiya sut. 

    - Tu as senti ? lâcha-t-il à une Saori ravie qui applaudissait aussi fort qu’elle le pouvait.

    Il se rendit alors compte qu’il n’avait pas vraiment prêté attention à ce qui se passait. Il voyait le public debout pour applaudir les musiciens, le jury même faisait l’honneur de se tenir debout pour montrer leur approbation. Ses amis étaient tous levés, alors il en fit de même.

    - Nous avons rarement vu ça, merci pour une telle prestation jeunes gens ! le présentateur s’extasiait devant eux.

    Un des jurés prit la parole grâce au microphone qui leur avait été donné. Il salua la performance et ne put cacher son contentement.

    - Il est rare de voir des musiciens si doués. Surtout à vos âges, alors n’arrêtez jamais de jouer. Pour vous, et pour nous. Vous savez mêler violon et piano à la perfection. Merci.

    Tsumetai avait les larmes aux yeux devant tant de compliment et avant même que Aki n’ait eu le temps de se lever, elle lui sauta au cou.

    On a réussi !

    On est les meilleurs, chuchota-t-il discrètement avant d’ajouter : nous sommes encore sur scène, pourrais-tu me relâcher, s’il te plaît.*

    Elle le lâcha instantanément et se retourna gênée vers le public. Elle fit des grands gestes de remerciement puis se dirigea avec Aki vers les coulisses. Maintenant ils devaient patienter pour les résultats. Il y avait eu six passages. Quatre des six binômes pourrait participer pour le deuxième tour. A la fin du concours seul deux violonistes seraient prit par cette école prestigieuse, ainsi qu’un pianiste, seulement si ces talents sont reconnus par l’ensemble du jury. Cela arrive relativement rarement.

    Dans le public Seiya était toujours bloqué sur la même pensée. Il se tourna vers Saori et lui tapota le bras. Elle le regarda et sans qu’elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit Seiya prit la parole :

    - Tu as ressenti ?

    - Quoi ?

    - Mais tu sais ! Quand il jouait, tu l’as ressenti ?

    - De quoi est-ce que tu…

    - Son cosmos ! dit-il d’une voix blanche.

    - Son…

    Saori regarda le Chevalier avec étonnement. Elle secoua la tête et elle ne put répondre, le public fut prié de sortir de la salle. Il devait attendre les résultats dans le hall avec les musiciens. Tout s’enchaîna rapidement, ne laissant pas à Seiya l’occasion de débattre plus amplement avec Saori. Tout le public se pressa dans le hall et attendit les résultats dans un capharnaüm incroyable.

    Les Chevaliers, leur disciple et la Déesse retrouvèrent Tsumetai et Aki. Tout sourire, ces derniers discutaient de leur performance et de l’avis du jury. Aki parlait en faisant délier ses doigts et en les mouvant comme s’il jouait encore, ce qui faisait rire Tsumetai.

    Seiya regardait attentivement Aki. Celui-ci, se rendant compte du regard du châtain, se sentit plutôt mal à l’aise. Le Chevalier prit à l’écart la Déesse et lui demanda ce qu’elle en pensait. Du coin de l’œil elle observait le pianiste. Seiya lui expliqua son raisonnement : le prénom Aki ; l’article dans le journal où était recensé divers accidents dans des conservatoires avec unique point commun que cet Aki jouait ; tout à l’heure un projecteur s’était effondré ; les accidents se produisaient quand il jouait du piano. D’après sa théorie il en concluait que du cosmos se libérait sans qu’il le sache. Et enfin, il était certain d’avoir ressenti le cosmos du jeune homme.

    Saori interpréta chaque hypothèse et fait et finit par croire Seiya. Il avait peut-être raison après tout, elle aussi avait ressenti une sorte de pouvoir sous-jacent durant le concours. Elle fut interrompue par le public qui hurla l’arrivée des jurés. Ils fixèrent les résultats sur un panneau de liège et se reculèrent. Chaque candidat avança dans le calme avec son partenaire. Deux violonistes et deux pianistes se tapaient dans les mains, eux avaient réussis. Un binôme partit rapidement, la violoniste en pleurs, huée par son pianiste. Ils restaient trois binômes qui n’avaient pas lu leur résultat.

    Tsumetai et Aki commencèrent à stresser. Ils avaient deux chances sur trois d’accéder à la prochaine étape, mais un tiers de risque d’échouer. 

    Un jeune homme trapu s’avança et regarda sa position. Il sourit et pleura de joie, sautant dans les bras de sa partenaire. L’étau se resserrait autour d’eux. Un seul et dernier couple pourrait se qualifier.

    Tsumetai se plaça lentement devant le panneau de liège et chercha son nom. Elle ne le trouva pas et son cœur sombra dans sa poitrine. Ses yeux s’humidifièrent et des larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Aki la rejoint rapidement, il comprit.

    Leurs amis relâchèrent leurs épaules, tendues par l’attente. Ils n’avaient pas réussis. Le rêve de Tsumetai s’arrêtait ici.

    Aki serra fort la violoniste et releva la tête vers le panneau. A côté les deux derniers concurrents en comprirent qu’ils étaient qualifiés et partirent dans une danse de la joie.

    - Ahahah !

    Brusquement Aki se mit à rire à gorge déployée. Tsumetai releva la tête, soudain confuse. Il lui montra la liste qu’elle avait regardé, il fit glisser son index en haut de la feuille : « PARTICIPANTS RECALES ». Son visage s’illumina et elle regarda alors la deuxième fiche, qu’elle découvrait. Elle avait pour annotation « PARTICIPANTS ADMIS ». Leur prénom s’étalait en lettre capitale. Elle pleura de plus belle en riant à son tour.



    * ces dialogues sont entièrement en français. Tsumetai et Samuel/Aki sont Français, alors ils se parlent très souvent entre eux en français.



    Délire by me :

    Saori : On peut savoir pourquoi j’ai des hallu, et que je vois Thief partout ?

    Thief : Je savais que je marquais les esprits, Déesse !

    Seiya : Et moi depuis quand je lis le journal, même que ?

    Aki : Visiblement je vous marque pas mal aussi *sourire pervers*

    Tsumetai abattant son poing sur le crâne d’Aki : Mais c’est pas bientôt finit les conneries, nous parlons de musique ici !

    Thief : Non, nous parlons de moi *rire machiavélique*

    Aki : Et de moi aussi ! *:D*

    Tsumetai abattant ses poings sur la tête d’Aki et de Thief : On se calme, ici ! Melody, porte ta plume et assume tes personnages !

    *Melody s’enfuit toujours plus loin*



    Co-auteur intervient :

    - Elle s’enfuit encore, les gars.

    Personnages : Par où ? Par où ?

    - Là, à droite !

    Personnages poursuivent Melody. Melody hurlant «  Mais cassez-vous, lâchez moiiiiiii ».

    - Mais c’est quoi cette fiction… où je suis encore tombé moi ? ‘Bécile…*



    * trouverez-vous à quel manga je fais un clin d’œil ? ;)



    Voix-off : Ces délires partent vraiment en sucette…

     


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  • Un bruit sourd martelait un coin de ma tête. Si fort que j’en avais mal. Mal dans tous le corps que je me sentais plisser les paupières instinctivement. De l’eau ruisselait sur ma peau. De plus loin, j’entendais un battement régulier. Comme deux marteaux piqueurs, les sons se chahutaient et me remplissaient totalement. Je suffoquais, je ne pouvais plus respirer. J’avais mal, à chaque battement. Je ne pouvais plus…



    - Oui ? demanda une voix grave.

    Son interlocuteur lui répondit rapidement.

    - Quoi ? Je vous laisse même pas deux ans, et voilà ce qu’il se passe. Vous êtes impossibles… Oui je rentre de suite… Non je n’ai pas fini son entrainement mais je sens en mon disciple une grande puissance…

    A quel point ?

    - Je lui confierai ma vie. Autant que je vous la confierai à vous.

    Je suis fière de ton disciple, Shiryu-san.

    - Merci, Saori-san. Nous arrivons le plus vite possible.

    Parfait, faîtes attention.

    Shiryu raccrocha et se tourna vers son disciple. Il rencontra son regard et dit :

    - Nous devons rentrer.

    - Déjà ?! Mais maître, je n’ai pas fini mon entraînement !

    - Depuis quand me réponds-tu ?

    - Veuillez m’excusez, Maître.

    - Prends tes affaires, nous partons sur le champ. Je t’expliquerai le pourquoi du comment en route. Dépêchons-nous, Takenoko.

    Takenoko regarda son Maître et hocha la tête affirmativement.



    Tout était noir. Aucune lumière ne transparaissait dans la pénombre qui m’entourait. Les ténèbres qui me cernaient me dévoraient de l’intérieur. J’étais de feu et de glace. Je brûlais dans mes chairs et mon corps subissait l’assaut de la pluie froide et pernicieuse. Elle s’insinuait dans mes pores jusqu’à rencontrer les flammes noires qui me léchaient les cellules. Mon corps fumait. J’étais là, spectateur, sans défenses. Puis le son dans ma tête s’abattit à nouveau, me faisant paniquait. Plus de souffle, plus de…



    - Oui, Hyôga ? Oui, c’est Saori…

    La Déesse expliqua la situation au Chevalier du Cygne. 

    Comment va Seiya ?

    - Son état est stationnaire, mais il a l’air plongé dans un coma que les médecins décrivent comme « léger ».

    C’est-à-dire ?

    - Qu’il ne devrait pas tarder à se réveiller.

    Saori baissa les yeux. Elle se tourna et contempla le jeune homme allongé dans la chambre d’hôpital neutre.

    Qu’est-ce que vous ne me dîtes pas, Déesse ?

    Saori se mordit la lèvre inférieure et se tourna à nouveau vers la fenêtre. Il faisait nuit, et seules quelques faibles lumières illuminaient l’entrée de l’hôpital.

    - Tu as toujours été perspicace, Hyôga. Il souffre, dit-elle dans un souffle. Je le sens.

    - Ne vous en faîtes pas, tout ce passera bien. Tsumetai et moi arriverons dans deux jours.

    - Comment va Tsumetai ?

    Son entrainement avance bien. C’est une bonne recrue. Je suis fier de vous présenter mon disciple.

    - J’en suis honorée. A bientôt, Hyôga.

    Après les politesses, Saori raccrocha et s’approcha du lit de Seiya. Elle posa le cellulaire sur la table de chevet du Chevalier.

    - Pourquoi as-tu utilisé tant de puissance ..? demanda-t-elle en soufflant doucement.

    Elle écarta la mèche châtain qui barrait le front du jeune homme et déposa un léger baiser. Une larme roula sur sa joue et tomba sur celle de Seiya. Sans la voir, elle se releva, prit le téléphone et composa un nouveau numéro. En faisant le tour du lit elle prit la parole :

    - Moshi moshi ? Shun-san, Saori desu.*

    Elle franchit la porte de la chambre en continuant de parler.



    Je sentis une épine de glace perforer ma joue. Tout disparaissait en moi, tout s’échappait. Je me sentais complètement vide. Dans la nuit je pouvais voir mon âme, comme un phare. Malgré le bruit de martellement qui me paralysait, une nouvelle force m’attirait vers l’avant. Force, ou peur ? Peur de ne jamais revoir une lumière ? J’avançais timidement, à tâtons. Le martellement se faisait incessant, plus fort. Jusqu’à me faire chuter.

    Je soufflais longuement, sans pouvoir reprendre mon souffle. Je me relevais au prix d’un grand effort. J’étais surpris de la proximité de cet orbe lumineux. Je tendis le bras et soudain la lumière se troubla, changeant de forme. En quelques secondes je me voyais moi-même me faisant face. Je tendais à nouveau la main et effleurais ses doigts. La projection fut aspirée immédiatement et je sentis une vive douleur en moi s’insinuant depuis ma tête.

    Soudain je faisais face, les jambes écartées et je hurlais tout ce que j’avais. Et d’un coup un poids immense s’échappa de moi. Mon corps s’effondra vide. Les yeux fermés je ne voyais plus rien, le battement me craquait les tympans, le martellement me déchirait les marteaux. Le froid me faisait suffoquer.

    Je sentis un étau de feu me brûler les lèvres.



    - Quelque chose de nouveau ? demanda une voix inquiète.

    - Rien de neuf depuis deux jours, mademoiselle Kidô.

    Saori souffla profondément, et ses yeux devinrent luisants de larmes. Sa gorge la piquait et sa tête la tournait. Allait-il se réveiller ou resterait à nouveau dans le coma plus de trois ans ? Elle ne pourrait pas revivre cela.

    Elle rentra dans la chambre et se dirigea vers le lit de Seiya. Elle lui prit la main et regarda ses paupières closes, son visage enfantin. Les larmes de Saori se répandirent sur ses joues en feu sans qu’elle ne s’en rende compte. Une larme tomba sur la joue de Seiya, encore. Cette fois-ci elle la vit et l’essuya rapidement, maladroitement.

    Soudain elle fut prise d’une envie folle. Elle se pencha doucement, incertaine.

    Il est endormi… Il ne se souviendra de rien…

    Avec une légère pression, ses lèvres rencontrèrent celles du jeune homme. Elle ferma les yeux, elle se sentit apaisée immédiatement. La pièce tangua puis elle se souvint qu’il pouvait se réveiller à n’importe quel instant. Elle se releva, les joues rougies par ce baiser volé.

    Elle contempla Seiya et le vit plisser les paupières. Elle essuya rapidement du revers de la main le reste de ses larmes et lâcha :

    - Seiya ? Tu m’entends ?



    - Bonjour, pourriez-vous m’indiquer la chambre de Seiya… commença une voix fluette.

    - Laisse-tomber, Tsumetai, je connais le numéro de sa chambre. Tu viens ?

    - J’arrive. Désolé du dérangement ! ajouta Tsumetai en direction de la jeune femme de l’accueil.

    Seul un regard froid lui répondit. Elle détourna la tête rapidement et reprit son travail sans un mot. Tsumetai emboita le pas de son Maître avec un léger pincement au cœur. Elle pressa le pas derrière lui, qui avait repéré quelqu’un, tout en passant d’une main à l’autre l’étui de son violon. 

    - Ne m’aviez-vous pas dit qu’on l’avait changé de chambre, car l’ancienne était… disons… à moitié détruite ? demanda Tsumetai.

    - Si, mais Saori m’a transmit le nouveau numéro.

    L’élève acquiesça et suivit son Maître qui avançait sur de lui.

    - Ah vous êtes là ! dit Shun qui parla plus vite que Hyôga.

    - Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, Shun. Comment vas-tu ? Ton disciple n’est pas avec toi ? demanda le Cygne.

    - Je vais bien et toi ? Non, mon disciple est allé chercher des canettes de thé au distributeur. Si j’avais su je lui en aurai demandé plus que deux. Et toi, où est ton disciple ? demanda Andromède en regardant partout autour de son ami.

    - Je vais bien, merci ! Ne t’en fais pas. Présente-toi, Tsumetai.

    - Bonjour Shun-san, Chevalier d’Andromède. Je suis Tsumetai, disciple de Maître Hyôga du Cygne.

    Tsumetai salua le Chevalier.

    - Oh, quelle surprise ! Bienvenue parmi nous, jeune demoiselle.

    - Maître ! Maître, dit une petite voix derrière Shun. Me voilà, tenez, prenez une… oh !

    Quand l’élève de Shun réalisa la présence du Chevalier et de la jeune fille, elle écarquilla les yeux de surprise. Elle devint rouge et se rangea immédiatement dans le dos de son Maître. Ce dernier se mit à rire, il avait l’habitude de sa timidité.

    - Présente toi donc, Iona.

    - Je… je… Iona… je m’appelle Iona… disciple du Chevalier Andromède, Shun-san. Pardon…

    Shun sourit face à la nouvelle venue.

    - Bonjour, Iona-ch…

    - Iona ! Iona c’est toi ? demanda Tsumetai.

    Iona se pencha précautionneusement et leva le regard vers la jeune femme. Ses yeux s’éclairèrent et un sourire s’illumina sur son visage.

    - Tsumetai ! Je suis… si contente de te revoir.

    Tsumetai voulu lui faire un câlin, mais elle savait qu’il n’en était pas coutume au Japon. Elle lui rendit son sourire et ajouta que pour elle aussi, c’était un plaisir de la retrouver.

    Elle s’éloignèrent des Chevaliers et se mirent à discuter.

    - Tu sais où sont les autres ? demanda Shun.

    - Ton frère arrivera demain d’après ce que je sais. Et Shiryu dans la soirée, des difficultés à passer la frontière. Des problèmes de douane, il me semble.

    - Pourquoi cela ne m’étonne pas de lui ? souffla son interlocuteur.

    Ils échangèrent quelques minutes puis demandèrent aux filles de les suivre. Ils s’engagèrent dans les escaliers et entreprirent de rejoindre la chambre de Seiya.



    Un étau brûlant me broyait doucement les lèvres. Elle quitta brusquement ma bouche et par une force nouvelle j’ouvris les yeux. Et…

    - Seiya ? Tu m’entends ?

    Le Chevalier avait les yeux grands ouverts, hagards. Perdu, il se rappela les événements récents. Tout lui revenait comme une claque, comme tout ce qu’il avait vécu pendant son inconscience.

    - Seiya ? demanda la voix chevrotante de la Déesse. Tu m’entends ?

    Il ouvrit la bouche mais rien ne vint sur l’instant. Alors il serra la main de Saori pour qu’elle comprenne que oui, il l’entendait. Il revenait doucement à lui et avait encore les lèvres en feu, même s’il ignorait pourquoi.

    Une vive douleur l’assaillit au crâne, à nouveau le martellement reprenait. Il plissa les yeux et comprit, en dehors de ce monde de ténèbres, qu’il s’agissait de la pluie contre la vitre. Que les battements qui le déchirait n’était rien d’autre que ceux de son cœur. Au vu des yeux mouillés de la Déesse, il imagina que l’épine de glace sur sa joue devait être une larme. Mais l’origine de la chaleur sur ses lèvres restait un mystère.

    - Qu’est-ce que je fais ici ? demanda le jeune homme.

    - Après la bataille, tu t’es effondré, annonça Saori. Tu as utilisé le Météores de Pégase et tu t’es évanoui.

    - Normalement je tiens plus longtemps que cela, ria-t-il doucement. Je n’étais peut-être pas prêt pour ça.

    - C’est ce que je me suis dis.

    Ils se regardèrent quand soudain on toqua à la porte. Saori se retourna et ouvrit. Son visage s’illumina en voyant Shun, Iona, Hyôga et Tsumetai.

    Elle fit les présentations des disciples à Seiya, puis ils discutèrent dans le calme. Plus tard dans la soirée Shiryu se présenta dans la chambre accompagné de son disciple, ils avaient pu prendre un vol plus tôt ce qui expliquait leur présence. La venue de Takenoko, troisième disciple féminine, ne surprit plus. Ils en rirent gentiment. Les filles se reconnurent et échangèrent sur ces retrouvailles.

    - Déesse ? demanda Tsumetai.

    - Oui ?

    - Tous les disciples des Chevaliers viennent de la Fondation ? enchaîna Takenoko.

    - Tout à fait, pourquoi ?

    - Vous… vous connaissez le nom de… l’autre disciple ? finit Iona.

    - Bien sûr, elle s’appelle Hageshi.

    Les filles blêmirent instantanément.



    - Maître ! Attention !

    Une explosion retentit dans la nuit et un épais nuage de fumée se répandit. Des sirènes de voitures retentirent dans le noir.

    - Maître !

    La voix féminine appelait dans le noir.

    - Maî… aah !

    La jeune femme fut projetée en arrière et cogna contre un mur. Elle s’affaissa sur elle même et ne se releva pas.



    Délire by me (avec du recul) :

    Shiryu (énervé) : Pourquoi je me retrouve coincé à la douane, MOI ?

    Takenoko : Eh moi je suis pas là peut-être ?

    Shiryu : Chut, j’essaye de comprendre…

    Takenoko : Alors là, on a le temps !

    Shiryu (lance un regard assassin) : On se calme, ma petite !

    Melody (chuchotte) : plions bagages, il est temps de fuir ! Une grève ça suffit, pas deux ! Après j’ai les syndicats au cul moi…



    Co-auteur intervient :

    - Eh les gars, elle se tire ! Rattrapez la !

    Melody : Salaud ! Pourquoi tu … Ah ils arrivent !

    - Pourquoi ? Pour venger Rogue ! Mouahaha ! *regard diabolique* Je m’aime…

    Melody s’enfuit en courant.

    - S&T : Détruire Melody, détruire Melody…

     

    Voix-off : Euh les gars, elle est de l’autre côté…

    *Ils se retournent* Détruire Melody, détruire Melody…

     

     

     

     

    *Moshi moshi, Saori desu : Allô allô, c’est Saori.

    **Nous prévenons dès maintenant que nous ne connaissons pas la distance qui sépare la gare et l’hôpital, nous nous en excusons.

     


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  • Reprenant possession de ces moyens, Seiya remonta sur le reste du sol de sa chambre saccagée. La moitié de la pièce était arrachée, on pouvait voir des barres de fer s’échapper du béton, des débris de verre, du sang partout et un énorme monstre au dessus de la Déesse. Il s’élança vers Saori, qui n’émettait plus un son. Le silence était atroce.

    Soudain la créature feula, se redressa et recula. Il arma son énorme pied pour écraser la jeune fille comme une noix. Seiya sauta sur son cou et lui planta ses doigts dans les yeux. Du sang s’échappa des plaies fraîches. À la guerre comme à la guerre.

    La réaction du monstre fut immédiate : son pied retomba au sol, un cri guttural résonna de sa gorge et il recula vers le mur, déterminé à éradiquer l’intrus sur son dos. Mais aveuglé, il lui était difficile au monstre de se déplacer. Seiya relâcha sa prise, toucha le sol et passa entre les larges cuisses velues de son adversaire. Une fois face à lui il remarqua la traînée de sang qui partait de sa gorge et qui descendait jusqu’à ses cuisses.

    Se pourrait-il que, selon un fol espoir, le sang sur les murs appartiennent à ce démon ?, pensa Seiya.

    Il adressa un puissant coup de poing dans le thorax du monstre qui recula jusqu’à tomber, plongeant vers le sol. Seiya n’attendit pas d’entendre le dernier soupir de son adversaire, il rejoignit Saori. Inconsciente, elle respirait doucement. Il la secoua et elle reprit contenance.

    Ses paupières papillonnèrent puis elle se releva d’un coup, pensant à la créature.

    - Qu’est-ce que s’était que ça ? s’exclama-t-elle en regardant la chambre de Seiya.

    - Je n’en sais rien, répondit son ami. Il nous en voulait personnellement en tout cas ! 

    Un bruissement de feuille au dehors les interpella. Ils se relevèrent instinctivement. Ils se penchèrent vers le vide et le visage de Saori perdit ses couleurs.

    - Oh non... pas Elle, soupira la Déesse. Tout mais pas Elle !

    - Qui ?

    - Revêt ton Armure ! Vite, pas un instant à perdre.

    Elle attrapa le bras de Seiya et le traîna dans les couloirs de l’hôpital, qui bizarrement ne résonnait pas de cris de patients terrorisés. Ils prirent l’ascenseur au bout du couloir et descendirent au rez-de-chaussée. Ils sortirent par les portes automatiques et le froid leur mordit le visage.

    - Ton Armure ! Avant qu’Elle n’arrive !

    Comme en écho à ses paroles, une masse rose apparut en face d’eux, marchant de manière détachée, tel un top modèle. Silhouette fine, rose, rehaussée de dix centimètres par des talons aiguilles, panoplie de lames, rien ne manquait.

    - Heart Thief, lâcha Saori d’une voix chevrotante. Presqu’aussi forte qu’une Déesse mais pas totalement. Pourquoi es-tu là ?

    - Bien le bonsoir, Déesse Athéna. Ma visite vous dérange-t-elle ? J’en suis navrée. Oh, mais cette robe vous sied à ravir cher Chevalier. C’est tout à fait... risible, euh viril.

    Seiya rougit en se rendant compte de la vision pathétique qu’il offrait. Il écarta les jambes et appela dans la nuit :

    - Vient à moi, Armure de Pégase ! Illumine la nuit de ta puissance, défend la Déesse et remplie ton Devoir !

    Un léger vent flotta puis la frêle robe bleue pâle disparu dans une vive lumière. Les cheveux châtains du garçon s’ébouriffèrent, une armure se dessina grossièrement avant de se distinguer nettement. Elle se forma sur le corps musclé du Chevalier, qui avait plus d’allure à présent.

    - Comme c’est charmant, Chevalier Pégase, observa Heart Thief. Dois-je avoir peur ?

    - Tu n’as pas répondu à ma question, Thief.

    - Pourquoi suis-je ici ? Aucune importance. Amusons-nous plutôt. Il me semble que vous avez rencontré mon ami là-haut - elle indiqua avec l’index la chambre dévastée pour preuve - et vous l’avez amoché. Mais regardez ! Il est là !

    Il y eut un moment de flottement, Seiya et Soari regardèrent autour d’eux sans comprendre.

    - Voulez-vous de l’aide, Déesse Athéna ? Il est juste...

    - Aaaah ! hurla Seiya.

    Frappé dans le dos par un énorme pied il vola sur plusieurs mètres.

    - Seiya ! cria Saori.

    Elle jeta un regard noir à Hope Eater qui souriait de ces innombrables chicots.

    - Comment ? souffla le Chevalier à terre.

    Malgré l’Armure de Pégase le choc fut rude. Il se releva vite et se prépara pour un nouveau coup.

    - Qui es-tu ?

    - Moi ? demanda le golem en se montrant du doigt. Hope Eater, pour vous desservir Chevalier.

    - Trêve de politesse Eater. Dépêches-toi de t’occuper de lui. Je me charge d'Athéna. Seras-tu à la hauteur Déesse ? ajouta Heart Thief à l’adresse de Saori.

    Saori regarda Seiya qui, d’un mouvement de tête entendu, lui fit comprendre que tout allait bien pour lui. Légèrement soulagée elle se tourna vers Heart Thief prête à en découdre.

    - Qui vous envoie ? demanda Saori.

    - Vous savez poser les bonnes questions Déesse, celles auxquelles vous n’aurez aucune réponse, répondit Heart Thief.

    Cette dernière s’élança sans autre forme de procès. Elle attrapa le manche d’une longue lame bien aiguisée. Elle en prit une seconde dans l’autre main.

    Saori modela son cosmos, se préparant à toute éventualité.

    Avec grâce Heart Thief glissa sur le côté droit de Saori, et tournoya. Saori s’accroupit rapidement, et sentit une lame, puis deux lui passer au dessus du crâne. En s’écartant, elle vit quelques mèches roses tomber au sol. Elle regarda ses cheveux un instant puis reporta son regard sur son ennemie.

    - Déesse, aviez vous rendez-vous chez le coiffeur ? susurra Thief.

    - Mes cheveux ne sont rien. Ils ne m’apportent aucune énergie durant un combat. Tu veux savoir ce qui m’aide réellement ? Mon cosmos.

    Saori s’élança droit devant elle, esquivant une estocade de la part de Thief. La Déesse se mit à courir et glissa au sol. Thief partit à sa suite et plongea sur elle, les lames prêtes. Lentement, Athéna se releva, tranquille.

    - Alors, Déesse, vous rendez-vous ? Avez-vous compris que vous ne pourrez pas m’échapper ? demanda Thief en s’approchant.

    Heart commença à amener ses bras, mis en arrière pour accélérer sa course, vers l’avant. Mais elle se stoppa net, brusquement la Déesse se retourna, envoyant voleter ses cheveux en face de Thief qui recula d’un pas surprise par ce coup de fouet improvisé. Sans attendre, Saori répandit son cosmos depuis sa main, d’une telle force qu’elle éblouit son adversaire. Thief ferma les yeux et se concentra immédiatement au son qu’émettait son ennemie. Mais la Déesse, plus vive que jamais, abattit son poing dans le thorax de Thief qui vola au loin. Un bruit d’os qui craque s’éleva dans l’air.

    Saori approcha doucement de sa victime et écouta attentivement. Elle entendit un sombre gargouillis. Elle descendit son regard vers le corps de Thief. Elle décrivit le ventre qui se soulevait au rythme des respirations irrégulières, le sang s’échappant de la plaie la blessure, une pierre s’enfonçant profondément dans la cage thoracique, la bouche remplie de sang, les yeux hagards.

    - Comment ? demanda mollement Thief, en crachant du sang qui ruissela le long de son cou.

    - Quand je me suis jetée à terre, j’ai ramassé un caillou. Puis tu connais l’histoire. Une stratégie nécessaire si je voulais te mettre hors d’état de nuire temporairement et rapidement.

    - Dée…sse, … brillant. Pardonnez-moi, je … reviendrai.

    Une lumière rose émana de la blessure de Thief, d’abord faible puis vive. Une substance rose, épaisse, se répandit sur son corps, des pieds jusqu’à son visage souriant et ses yeux vides. La masse visqueuse devint de plus en plus petite jusqu’à disparaître.

    Puis un rire féroce retentit dans le ciel. « Je reviendrai. » Ces paroles firent froid dans le dos à la Déesse.

    Remise de ses émotions elle chercha Seiya des yeux. Son visage se crispa, elle tendit le bras et hurla.



    Seiya pivota la tête vers Hope Eater après avoir fait signe à Saori. Il cligna des yeux et ne vit plus son ennemi.

    - Où es-tu Eater ? lance-t-il.

    Il fut projeté en avant si rapidement qu’il ne se sentit pas décoller du sol. Il fonçait droit sur un des murs d’enceinte de l’hôpital. Il se protégea le visage de ses avant bras qu’il plaça en croix. Juste avant de rencontrer la pierre il fut stoppé par une main qui lui enserra le crâne. Surpris, Seiya baissa quelque peu les bras et ouvrit la bouche :

    - Hope … ?

    - Eater ! beugla ce dernier en écrasant la tête de son ennemi dans le mur avec une telle violence que la paroi se fissura sur plusieurs mètres. 

    - Seiya, non ! hurla une voix féminine qui se perdit dans la nuit.

    Hope Eater lâcha le crâne du Chevalier, reculant vivement de quelques mètres, et celui-ci s’affaissa lentement le long du mur. Quand ses genoux touchèrent le sol, Seiya roula sur un parterre de fleurs rouges aménagées. Pas de sang ni d’éclat d’armure ne se répandirent autour de lui. 

    - Eater ? demanda le susnommé. Vous n’êtes pas mort ?

    Seiya, sonné, ne répondit rien.

    - Non, il ne l’est pas.

    Eater braqua son regard vers l’endroit d’où provenait la voix et vit Saori se placer entre le Chevalier et lui.

    - Déesse, dois-je présumer que Thief est morte ?

    - Elle est bien plus puissante que tu ne sembles t’en rendre compte.

    - Qu’importe… Du coup vous devenez ma priorité.

    Sur ces mots il s’élança sur Athéna qui se décala au dernier instant. Une seconde de trop et elle serait sans doute allongée par terre inconsciente. Elle se retourna sans perdre une seconde et appliqua sa paume sous l’aisselle de Hope Eater. Celui-ci décolla pour s’écraser plus loin. Elle s’élança à la suite de son ennemi.

    Celui-ci disparut de son champ de vision et réapparut juste à ses côtés. Surprise elle voulu reculer, trop vite pour son talon qui se fendit. Elle s’effondra juste avant qu’un uppercut de Eater n’ait pu l’atteindre. Avec son autre pied, elle le frappa au niveau des abdominaux en libérant une quantité forte de cosmos comme elle l’avait fait précédemment. Son corps quitta la terre ferme pour se diriger droit vers Seiya.

    - Non ! Seiya !

    Si Eater lui tombe dessus… se maudit-elle.

    Elle se déchaussa avant de se mettre à courir vers le Chevalier. La tête baissée elle fonça droit devant elle. Depuis combien de temps se battaient-ils ? Une heure ? Moins ?

    Saori releva la tête et vit un Eater projeté près d’elle à vive allure. Accompagné d’une myriade de lumière vive il s’écrasa au loin avant de disparaître complètement.

    - Que ? Quoi ?

    Elle comprit immédiatement en voyant devant elle un Seiya debout, essoufflé, en posture du Météore de Pégase. L’instant suivant il s’effondra de ton son long et roula sur le dos. Elle couru à lui.

    Quand elle arriva à ses côté elle vit son visage en sueur, illuminé d’un petit sourire étrange. Les yeux vides regardant le ciel, il sombra doucement dans l’inconscience.

    - Seiya ? Seiya !

    Un grondement sourd se fit entendre au dessus d’eux.

    Encore un ennemi ? pensa Saori désespérée.

    La pluie tomba soudainement à verse. L’eau ruisselait sur le visage de Seiya donnant l’impression qu’il pleurait de joie… ou de peine.



    Délire by me :

    Thief furieuse : Pourquoi devrais-je me faire éliminer de la sorte ? Si facilement ? Pour qui me prenez-vous ?

    Eater : Eater…

    Thief à Eater : Si tu n’as rien de mieux à dire, laisse la parole aux professionnels, veux-tu ?

    Seiya : Et moi, à la sortie de l’hospice, je me bouffe un mur, on en parle ?
    Saori : Me péter ma plus belles paires d’escarpins on en discute ou non ?

    Melody : Mais on se calme oui ?! Qui c’est qui commande ici ? C’est bibi, alors coucouche panier les personnages de fictions. Pourquoi y a que moi qui me tape un casting pareil, je vous jure c’est plus ce que c’était…



    Co-auteur marque le coup :

    - Quoi ? Il faut que je dise un truc moi aussi ? Ah… Euh… Rogue est trop kawaii ! … Quoi c’est pas la même fiction ? Bah… rah j’me casse. M’saoule… *marmonne*

    Melody : Reviens ici, ne me laisse pas ces énergumènes en colère je…

    - Débrouille toi ! ‘Ma claque de ces rigolos en jupette…

    Groupe en colère : Melody ! Reviens ici tout de suite ! (Seiya lance un caillou… et se rate.)



    Voix-off : Souvenez-vous, l’amour entre les auteurs et leurs personnages est primordial… mais bon, c’est vrai que Rogue est kawaii ! Quoi ? Non ? Bah j’me casse aussi… *marche loin, loin…*

     


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