• Chapitre I : Pegasasu no fukkatsu

    Cette histoire se déroule après la terrible guerre sainte qui avait opposée les Chevaliers d’Athéna aux forces d’Hadès. Tous les chevaliers crurent que Seiya allait mourir puisqu’il fut frappé par la dernière attaque d’Hadès. Rapatrié à l’hôpital de la fondation, Saori tenta alors de le ramener à la vie avec le puissant cosmo de la déesse Athéna.

    A partir de ce moment, Saori et les Chevaliers du Dragon, d’Andromède, du Cygne et du Phoenix, patientèrent mille jours et mille nuits. Tandis que tous leurs espoirs semblaient perdus, Seiya commença à revenir à lui, lentement. Ses camarades se précipitèrent auprès de lui :

    - Seiya! Seiya ! Comment te sens-tu ? questionnèrent tours à tours, Shiryu, Hyoga, Shun, Ikki et pour finir Saori.

    Seiya mit un moment avant de répondre car il était encore surpris de s’en être tiré.

    - C’est étrange, comme si une douce voix m’avait réveillé d’un long et horrible cauchemar, murmura-t-il.

    Aussitôt sa phrase finie, un long silence s’installa dans chambre d’hôpital où il avait été installé.

    Les Chevaliers exprimèrent leur joie de le voir se réveiller enfin, certains doutant qu’il puisse encore se réveiller. Ikki lui fit un léger signe de la main, sans toutefois prononcer un mot. Saori, qui n’avait pas pris part à toute cette effervescence, demanda aux Chevaliers (tous sauf Ikki qui s’était déjà éclipsé aux toilettes) de bien vouloir quitter la pièce. Ils s’exécutèrent en gratifiant de regards et de gestes de la main leur camarade alité avant de sortir attendre dans le couloir.

    Saori s’assura que la porte de la chambre soit fermée, puis balaya la chambre du regard juste au cas où. Elle s’avança en plongeant ses yeux dans ceux hagards de Seiya. Il ne semblait pas avoir complètement récupéré, voire même désorienté. 

    Silencieusement, Saori se plaça près du lit du Chevalier Pégase. Elle se pencha pour déposer un baiser sur la joue du jeune châtain tout en lui caressant doucement les cheveux. Elle lui murmura un timide et léger « je t’aime ». Les joues du jeune homme prirent une teinte rosée, ses pupilles se rétractèrent légèrement, et il reprit contact avec la réalité. Avait-il bien entendu ? Il n’en croyait pas ses oreilles, il avait le souffle court.

    - Sa…Saori ? demanda-t-il dans une voix qui se voulait forte mais qui se brisa, révélant ses émotions mitigées. Je …

    Saori déposa son index droit sur les lèvres délicates de Seiya, lui intimant le silence. Puis rapidement, elle quitta la pièce sans réussir à établir un nouveau contact visuel avec lui.



    Une fois sortis, Hyoga, Shun et Shiryu discutèrent dans le couloir qui desservait la chambre de leur ami. La discussion portait sur Shun, qui fut l’hôte d’Hadès pendant un certains temps. Ils lui posèrent plusieurs questions mais ce sujet restait sensible, alors il essayait de contrôler une colère qui montait en lui. Shiryu s’en rendit compte, et changea de sujet :

    - Que pensez-vous faire maintenant ? 

    - Pour ma part, je pense retourner en Sibérie et m’installer là-bas. Je reviendrai de temps à autres pour vous voir, bien sûr.

    - Quoi ? Tu comptes partir comme ça et nous laisser ainsi qu’Athéna ? s’inquiéta Andromède.

    - Ce ne sera que temporaire, et puis je ne compte pas partir de suite. Pas après le réveil de Seiya. Pour Athéna, j’ai son accord puisque c’est elle qui me l’avait demandée pendant le sommeil de Seiya. 

    - Mais quand même ! Imagine si une nouvelle force nous attaque, s’angoissa Andromède. – Peut-être Shun, peut-être, mais je pense que nous seront tranquilles un moment. Et puis ne faîtes pas des enfantillages, je ne partirai que dans quelques jours, et ma décision est prise. Vous savez comment me joindre au pire, le cosmo ça sert aussi à cela !

    A ces mots, le Dragon annonça :

    - Dans ce cas, je vais repartir aux Cinq Pics.

    Les autres hochèrent la tête acceptant la nouvelle.
    - Personnellement je ne partirai pas du Japon, les gars. Ni Ikki. Nous en avions discuté, nous voulons passer du temps ensemble D’ailleurs… il est où lui ?

    Shiryu et Hyôga regardèrent à droite puis à gauche. Ils n’avaient plus vu le Chevalier du Phœnix depuis qu’il était parti aux toilettes. Ils allèrent jusqu’aux commodités qui se situaient au bout du couloir.

    Arrivés devant la chambre de Seiya, ils virent Saori assise sur une rangée de siège qui faisait face à la porte. Elle avait les joues en feu, et respirait rapidement.

    - Saori, tout va bien ? demanda Shiryu en s’approchant vivement d’elle.

    Les autres l’imitèrent et l’observèrent, en attendant une réponse.

    Les yeux dans le vagues, elle répondit que oui, avant de se reprendre. En quelques secondes plus rien ne laissait paraître un quelconque trouble. Elle releva la tête et les comtempla.

    - Où est Ikki ? s’enquit-elle.

    - … aux WC, répondit le Cygne.

    Saori prit la parole :

    - Seiya se sent mieux, je lui ai déjà dit au revoir, vous pouvez y aller. Je crois qu’il vous attend.

    - Très bien, merci Saori, dit Le Dragon.

    Les Chevaliers se relevèrent et se dirigèrent vers la porte. La main sur la poignée, Le Cygne ouvrit la porte ce qui surprit Seiya. Il se tourna vers eux le visage souriant.
    Tous les amis du garçon alité passèrent lui dirent au revoir. Cela le réconfortait. Sa vie repartait, comme une nouvelle chance. Il espérait sortir vite de l’hôpital et profiter de ses amis. Et pouvoir parler à Saori… à la pensée de ce nom il sourit béatement, sans réellement comprendre pourquoi.



    La porte se referma sur Andromède. Les garçons rejoignirent Saori et commencèrent à partir quand ils se retournèrent alarmés par des pas pressés.

    - On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait pas courir dans un hôpital ? Tu déranges tout le monde ! s’exclama Saori à l’adresse de Ikki.

    - Oui, je suis désolé ! dit celui en ralentissant immédiatement. Vous partez ? Seiya est toujours là ? ajouta-t-il en indiquant la porte de la main.

    - Nii-san, tu veux qu’il parte où dans son état ?

    Ikki marqua une pause, se maudissant intérieurement de sa stupidité et rentra avec une brusquerie mal contenue dans la chambre de Seiya.

    Ce dernier sursauta dans son lit, le fil de ses pensées troublé. Il arborait encore un sourire stupide quand Phoenix le regarda. Il se reprit immédiatement et retrouva une certaine contenance avant de lui faire un signe de la main.

    - Je suis venu te dire au revoir, dit le Chevalier en remarquant le rouge qui gagnait les joues de son ami alité.

    « A quoi pensait-il ? » pensa Ikki.

    - C’est gentil, merci, balbutia Seiya.

    Ils échangèrent deux trois mots puis Phoenix s’en alla en gratifiant Seiya d’un léger sourire. Ce dernier le lui rendit, puis il s’enfonça dans son lit et se plaça pour dormir. Il ne put s’empêcher de penser une dernière fois à la déesse.

    « Suis-je amoureux ? Qu’est-ce qui m’arrive, c’est tellement… inconnu pour moi. Je ne sais pas où j’en suis. C’était tellement soudain, je… », il s’endormit avant d’aller au bout de ses songes.



    Le groupe sortit de l’hôpital et se sépara. Les frères rentrèrent ensemble, tandis que les autres partaient seul.


    Saori arriva devant sa grande demeure. Epuisée de cette longue journée riche en émotion, elle se remémora ce qu’elle avait fait. Elle avait fait ce qu’elle avait voulu faire durant la guerre. Elle aurait tant voulu l’embrasser… Ce désir lui brûlait l’estomac, mais elle s’y était refusée. Impossible. Elle n’osait pas. Et lui, que voulait-il ? Elle l’avait pris au dépourvu. Elle s’était contentée de presser ses lèvres sur ses joues, et d’apposer son index sur ses lèvres roses.

    Elle secoua la tête, et poussa la grille du portail. Elle gravit les marches de sa maison et ouvrit la porte. Elle retira ses chaussures et enfila des chaussons. Elle gagna sa chambre dans le silence et s’étala dans son lit.

    Les joues rouges, elle pensait à Seiya. Elle poussa un long soupir, amena un oreiller sous sa tête et s’installa en chien de fusil. Elle s’endormit rapidement.





    Délire by me :

    Le groupe : C’est quoi cette histoire!? 

    Melody avec un grand sourire : Hé bien cette histoire c’est votre histoire mes chéris.

    Seiya et Saori : Pourquoi nous avoir mis dans cette situation !? 

    Melody en rigolant : Car sinon ça n’aurait pas été drôle !

    Le groupe soupirants : Espérons que ce sera moins la catastrophe la prochaine fois

     


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